L’issue de ce premier tour témoigne avant tout de la crise profonde que traverse notre démocratie. Le phénomène n’est pas nouveau mais nous ne pouvons que déplorer ce soir un taux d’abstention record. Mon intime conviction, que j’avais déjà exprimée ces derniers mois, est que nos institutions doivent (enfin) agir pour que nos concitoyens ne soient plus tentés de se détourner des urnes. Un certain nombre d’entre nous ont suffisamment dénoncé les difficultés à conduire une campagne digne de ce nom, dans un contexte national singulier, pour ne pas verser des larmes de crocodile ce soir. Pour notre majorité, qui porte notamment l’émergence de la participation citoyenne, il est primordial de regarder en face notre démocratie, ses forces et ses faiblesses.
Quoi qu’il en soit, dans ce contexte, force est de constater que le choix de celles et ceux qui se sont déplacés aux urnes s’est majoritairement porté au soir de ce premier tour sur les candidats de notre majorité départementale. Ce résultat traduit, je le crois, la confiance portée à nos candidats et à nos propositions. J’y vois la reconnaissance de notre bilan qui a très largement transformé notre département ces dernières années. J’y vois aussi l’adhésion à notre projet à la fois ambitieux et raisonnable, tourné vers la proximité, la solidarité et le pouvoir d’achat des Lot-et-Garonnais.
Les candidats de la majorité départementale sont qualifiés pour le second tour dans 17 cantons. Ils sont largement en tête dans 13 cantons. Plusieurs d’entre eux dépassent même la barre des 50 % mais sont malgré tout contraints à un deuxième tour en raison du faible taux de participation.
L’heure est plus que jamais à la mobilisation ! Pour l’avenir du Lot-et-Garonne, j’appelle les Lot-et-Garonnaises et les Lot-et-Garonnais à transformer l’essai dimanche prochain, dans chaque canton, pour faire gagner notre département.