La désertification médicale reste un sujet majeur dans notre département rural de Lot-et-Garonne


24 janvier 2022 - 2428 vues

La désertification médicale reste un sujet majeur dans notre département rural de Lot-et-Garonne et force est de constater que la situation ne cesse de se dégrader.
Face à son constat, et en tant qu’élu de terrain et parlementaire, j’ai toujours été mobilisé sur ce sujet.
En juin 2019, lors de l’examen du projet de loi sur l’organisation du système de santé, au Sénat, j’avais déposé un amendement (Cf. pièce jointe) et proposé qu’« à l’issue de leur formation initiale, soit la fin du troisième cycle, les médecins désireux d’exercer leurs fonctions à titre libéral soient tenus de s’installer durant une période minimum de quatre ans dans les zones caractérisées par une offre de soins insuffisante ou par des difficultés dans l’accès aux soins identifiées par l’agence régionale de santé en application de l’article L. 1434-4 ».
Malheureusement, cet amendement avait été rejeté et n’avait recueilli que 38 suffrages POUR.
Aujourd’hui, alors que 83 % de nos concitoyens pensent que sans de telles mesures, nous ne pourrons parvenir à améliorer la situation dans les zones rurales et réduire la fracture des territoires, j’espère, qu’en prenant en compte cet état de fait, ceux qui étaient contre en 2019 évolueront dans leur position et que la loi pourra contribuer à modifier cette situation.
Pour ma part, je continue à oeuvrer dans ce sens. 

JEAN-PIERRE MOGA

SENATEUR
DE
LOT-ET-GARONNE

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