Marmande se paupérise. Marmande s’isole. Le centre-ville de Marmande se vide. Marmande est de moins en moins admirée, aimée, enviée. Bref, Marmande a perdu tout leadership territorial et s’endort la tête remplie de ses souvenirs, de ses rêves, et de ses regrets. Chacun de nous le vit au quotidien.
Inutile de chercher bien loin les causes de cette situation qui fait souffrir tous ceux qui aiment leur ville : l’élection par défaut en 2020 d’un maire tout surpris de profiter de l’aubaine de la sécession de certains élus de l’ancienne majorité qui ont joué la carte de l’égoïsme, et qui ont précipité la ville dans l’inconnu sans aucun respect pour l’intérêt des habitants, mais aussi sans aucun bénéfice pour leur choix. Depuis, le nouveau maire de Marmande parle beaucoup mais agit peu, donne des leçons à tout va et condamne beaucoup, mais ne se remet jamais en question et n’écoute rien ni personne si ce n’est ses amis socialistes locaux.
Cette souffrance quotidienne devait avoir une fin : les élections municipales de 2026. Ayant après 2020 réorienté mes activités professionnelles dans des secteurs qui nécessitent aujourd’hui ma présence impérative, j’ai annoncé très tôt mon impossibilité de prendre à nouveau des responsabilités dans les différentes instances électives de notre territoire. Mais impossible de rester loin de ce débat démocratique qui a toujours occupé ma vie depuis l’adolescence.
Certain que l’intérêt général allait un jour ou l’autre l’emporter dans l’esprit de ceux qui pensent incarner la seule solution à tous les maux de la terre (en l’occurrence ceux de notre ville), j’ai initié début 2025 un groupe de travail pour soutenir une logique de rassemblement autour de ce qui devait être un projet, un groupe, un engagement collectif, pour in fine permettre l’émergence d’une tête de liste qui serait acceptée par tous. Hélas, l’évolution de ce groupe a été jalonnée de rejets, de mises à l’écart (dont moi-même), et d’avis intempestifs sur les uns et les autres au point de le voir se réduire comme peau de chagrin. On ne peut construire l’avenir dans l’ignorance de ceux qui diffèrent de nous et dans la rivalité permanente. C’est prendre en otage toute une population qui n’a rien demandé.
Il fallait dès lors prendre une décision pour que l’espoir renaisse à Marmande.
N’étant pas de nature à abandonner un combat qui me paraît juste et porteur de sens, j’ai observé la société marmandaise dans ses moindres tressaillements et je me suis forgé une opinion très claire de la conduite à tenir pour préparer l’avenir. Ayant beaucoup écouté et échangé (je rencontre énormément de monde chaque jour), il m’est apparu une évidence : refuser les clans qui se sont formés au fil des années et soutenir une démarche d’engagement sincère, désintéressé et au service de notre ville, quelles que soient sa couleur et son obédience, pourvu qu’elle ne véhicule pas les fausses valeurs des partis de gauche tels qu’ils se sont affirmés ces dernières années; Il fallait donc qu’elle respecte ceux qui souffrent, ceux qui s’engagent et ceux qui œuvrent au service des autres. L’abandon du soutien aux classes laborieuses de notre pays et de notre ville est pour moi une faute impardonnable dont l’Histoire se chargera de juger les membres de ces partis hypocrites.
Voilà pourquoi, toujours chargé de mes valeurs humanistes et centristes de droite, j’ai décidé de soutenir la démarche de Jean Luc Dubourg et d’Hélène Laporte.
Jean Luc Dubourg est né et à grandi à Marmande d’une famille française et italienne, comme nombre de nos concitoyens. Il est élu depuis douze ans, a été adjoint six années, et est passionné par sa ville. Il souffre comme beaucoup du constat fait en préambule.
Hélène Laporte est une députée comme nous en avons rarement eu. Son engagement pour le territoire est sans borne, sa disponibilité sans égale, et son dévouement hors de tout sectarisme.
C’est donc avec un formidable espoir que je mets ma volonté et mon expérience au service de ce projet difficile, ambitieux, mais porteur de sens pour Marmande et pour l’amélioration du quotidien des marmandais. Je vous engage à faire de même, et à participer au grand puzzle marmandais qui s'organise et dans lequel chacun occupera une place essentielle.
Daniel Benquet
Crédit Foto/ Daniel Benquet Facebook