Le 15 juillet dernier, le Premier ministre a annoncé un budget d’austérité inacceptable, garni de mesures visant à faire payer les salariés pour une dette dont ils ne sont en rien responsables. D’autres choix sont possibles, notamment en augmentant les recettes ou en arrêtant de les diminuer par des cadeaux fiscaux aux plus riches qui n’ont jamais prouvé leur efficacité.
De plus, les salariés du ferroviaire doivent faire face à un manque croissant de moyens : pour la régénération du réseau, pour le maintien et le développement des lignes de desserte fine du territoire, pour la pérennité du transport ferroviaire de marchandises pourtant indispensable face aux enjeux climatiques et sociaux. Après une conférence Ambition France Transports qui ne s’est engagée concrètement sur rien, l’UNSA-Ferroviaire attend toujours un fléchage clair et officiel du financement du réseau. Les économies envisagées ne peuvent que nous inquiéter encore
davantage.
À l’inverse, UNSA-Ferroviaire exige les moyens nécessaires pour l’amélioration des conditions de travail de tous les salariés, prérequis indispensable pour garantir une production ferroviaire avec un haut niveau de sécurité.