Le mercredi 28 février 2024, le Sénat a donné son feu vert pour l’inscription du recours à l’IVG dans 
la constitution par 267 voix pour et 50 contre sur 339 votants (317 exprimés).  
Le congrès se réunit ce 4 mars pour un vote définitif. 
Notre département, devenu tristement célèbre récemment en matière de désordre, se distingue à 
nouveau par la voix dissidente de sa sénatrice qui a voté contre une avancée historique du droit 
des femmes à disposer de leur corps en toute liberté. 
Madame la sénatrice, vous vous justifiez en prétendant que la loi Veil suffit mais ce qui se passe en 
certains Etats du monde actuellement nous démontre que l’inscription de ce droit dans la constitu
tion est une garantie indispensable.  
Quand l’IVG sera menacée Madame, il sera trop tard.  
La constitution protégera désormais cette loi, les 70 % des françaises et français qui considèrent 
l’IVG comme un droit fondamental ont bien compris cet enjeu. 
Ce vote historique du pays des Droits de l’Homme est aussi un message envoyé au reste du monde, 
en espérant les mêmes avancées dans d’autres pays européens. 
Pour nos sœurs d’ici ou d’ailleurs, pour Mahsa Amini et tant d’autres, nous avons été à la hauteur 
de l’Histoire et en sommes fières. 
Mais vous Madame la sénatrice où étiez-vous ?  
Vous avez malheureusement raté ce virage historique, et vous faites désormais partie du passé ! 
Pour le groupe Les Ecologistes-Europe écologie Les verts de Lot-et-Garonne 
Annie Messina, Vice-Présidente du Conseil Départemental.